Elle est zimbabwéenne, elle a 32 ans et est en phase de devenir la première femme noire, africaine de surcroît, à être honorée d’un des prix les plus prestigieux de la littérature internationale : le Man Booker Prize 2013 qui sera remis le 15 octobre prochain.
Sélectionnée pour son roman « We Need New Names » qui retrace le récit d’une gamine de dix ans qui fuit la pauvreté du Zimbabwe pour vivre avec sa tante aux Etats-Unis et qui, une fois arrivée aux pays de « l’oncle Sam », doit faire face à de nombreux problèmes, NoViolet Bulawayo a réussi sans s’attendre à briser les tabous et rentrer dans ce cercle des privilégiés littéraires.
De son vrai nom Elizabeth Zandile Tshele, la jeune écrivaine est diplômée en Maîtrise de l’université de Cornell et travaille actuellement à l’Université de Stanford en Californie aux USA.
Rappelons que pour le moment, NoViolet Bulawayo est finaliste du Man Booker Prize, un prix qui récompense le meilleur livre de fiction en langue anglaise du Commonwealth et de l’Irlande. Si, elle réussit à décrocher le prix, elle se verra remettre un chèque de 62 000 euros.
Pour la finaliste NoViolet Bulawayo : il s’agit là « d’un sentiment incroyable d’être sélectionnée ». Elle ajoute : « Je pense qu’il y a tant de femmes noires avant moi qui méritent (cet honneur). Je suis très chanceuse et très honorée, d’autant plus que s’agit de mon premier roman ».
Pour ma part, je n’ai pas encore lu le roman, mais je me lance à sa conquête et espère vous chanter les louanges ou pas de cet œuvre romanesque. Croisons les doigts pour qu’elle puisse être récompensée et qu’enfin, la voie soit ouverte aux futures romancières africaines (comme moi)…
A suivre…
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