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Ednancyview

Maîtriser la croissance démographique pour sortir de la pauvreté?

19 Novembre 2012, 03:43am


Oui, d’après le nouveau rapport sur la population mondiale que vient de publier le FNUAP, le fonds des Nations unies pour la population. Intitulé « Oui au choix, Non au hasard : Planification familiale, Droits de la personne et Développement», le rapport met l’accent sur l’état de la population mondiale et préconise des solutions aux gouvernements.

La population mondiale aurait dépassée les 7 milliards l’an dernier, et selon les projections, atteindra les 9 milliards d’ici à 2050. La croissance démographique est généralement la plus forte dans les pays pauvres. C’est en Afrique subsaharienne que les taux de natalité sont les plus élevés du monde. En effet, dans cette partie du monde, les femmes ont en moyenne trois fois plus d’enfants que dans les régions développés (5,1 naissances par femmes contre 1,7). Selon le rapport, cette différence provient en grande partie du fait qu’il existe une préférence pour les familles nombreuses en Afrique subsaharienne. Pour les femmes qui désirent limiter leur fécondité, elles sont contraintes par l’accès limité et inégal aux moyens de prévenir les grossesses non désirées.  

De même, la pauvreté, les inégalités de genre et les pressions sociales demeurent des facteurs qui contribuent à accroître les taux de fécondité dans les pays en développement. Ainsi, selon le rapport, le manque d’accès à la planification familiale dans les pays pauvres est un facteur contributif majeur à la croissance démographique. Les causes sous-jacentes à cette augmentation du taux de fécondité en Afrique subsaharienne sont imputables à l’éducation, la richesse et le lieu de résidence (milieu rural ou urbain).

Une étude de 24 pays d’Afrique subsaharienne montre que les adolescentes les plus susceptibles de devenir mères sont celles qui sont pauvres, n’ont pas d’éducation et vivent en milieu rural. Les taux de natalité seraient quatre fois plus élevés chez les adolescentes de 15 à 19 ans sans éducation que chez celles qui ont fait au moins des études secondaires.

Il y a de par le monde un très grand nombre de gens d’âges, de groupes ethniques et de lieux de résidence divers qui souhaiteraient recourir à la planification familiale mais qui ne sont pas en mesure de la faire souligne ainsi le rapport. C’est dans ce sens que les gouvernements devraient intervenir pour éliminer les obstacles sociaux et économiques à la planification familiale en augmentant les financements consacrés au planning familial. Car, investir en planning familial signifie une maitrise de la croissance de la population pour sortir de la pauvreté.


Source: Voir le rapport complet sur le site de la FNUAP: unfpa.org

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